Les CAP cuisine post-bac 1 an de FERRANDI Paris campus de Saint-Gratien animent un atelier culinaire a l’hôpital des enfants de Margency dans le cadre de leur chef-d’œuvre

Exprimer ses talents en lien avec son futur métier ? Montrer et valoriser ses compétences ? Telle est la définition du chef-d’œuvre, ce travail que tout candidat au CAP doit réaliser, dans le cadre de sa formation, pour l’obtention de son diplôme. Et si en plus, il s’agissait de vivre une belle aventure humaine ? En hôtellerie-restauration, c’est possible, car les métiers de cette filière se prêtent particulièrement bien à la mise à profit des acquis professionnels dans une action génératrice de lien social. C’est ce qu’ont réussi à faire les CAP Cuisine post-bac 1 an, de FERRANDI Paris – Campus de Saint-Gratien, lorsque, dans le cadre de la réalisation de leur chef-d’œuvre, ils ont monté et animé un atelier culinaire, le 28 janvier dernier, à la maison des parents de l’hôpital d’enfants de Margency (95).

Un chaleureux moment de partage

Située à une centaine de mètres du bâtiment hospitalier, « La Maison », comme l’appellent volontiers ses résidents, accueille l’un des deux parents (souvent la maman) de l’enfant hospitalisé pour une poursuite de soins, après un séjour à Necker (Paris 15e). Réunis autour d’une même cause, celle d’accompagner leur enfant sur le chemin de la guérison, les parents de Margency, ont vu avec joie, fin janvier, venir à leur rencontre, nos étudiants post-bac, avec force denrées, matériel et ustensiles de cuisine. Frédéric RENAUDIN, leur formateur, à l’initiative de cette intervention, témoigne : « 10 mamans d’outre-mer, venues en métropole pour soutenir leur enfant, étaient inscrites à cet atelier. Notre objectif était de leur faire découvrir des recettes typiquement métropolitaines et susciter des échanges entre leurs pratiques culinaires et les nôtres ». 

Une parenthèse enchantée

Des échanges qui ont largement dépassé le cadre professionnel, pour devenir une parenthèse enchantée pour ces mamans, qui luttent au quotidien contre la maladie de leur enfant : « Elles étaient drôles, de bonne humeur », nous rapporte Rafaël, « on a vraiment eu le sentiment de leur offrir un moment de pause et d’insouciance ». Vêtues d’un tablier blanc et d’une toque floquée « FERRANDI », nos cheffes d’un jour, guidées pas à pas par nos étudiants et leur formateur, ont réalisé un menu complet, composé d’un potage julienne Darblay , d’un poulet sauté aux champignons et d’une tarte aux pommes à l’alsacienne : « Nous avions travaillé ces recettes en amont », précise Suzanne, « mais la difficulté était de les réaliser dans un autre contexte que celui de la cuisine professionnelle de FERRANDI ! ». Une difficulté qu’il a fallu prendre en compte, évaluer et surmonter, mais qui constitue, sans aucun doute la véritable plus-value de cette action, au regard des exigences de recevabilité du chef-d’œuvre, telles qu’elles sont énoncées dans le texte officiel : « Monter un projet concret, qui entre dans le cadre de leur spécificité métier, tout en les confrontant à des situations professionnelles qu’ils peuvent être à même de rencontrer, c’est ce qui constitue la valeur première du chef-d’œuvre », explique Frédéric RENAUDIN, « et si en plus, on y ajoute une dimension humaine, comme c’est le cas de cette action que nous avons menée, alors on a tout gagné ! ».
Un succès total, en effet et une remarquable performance de nos étudiants qui ont su, à travers ce projet, tirer parti de l’opportunité que leur offrait la réalisation de leur chef-d’œuvre, en maillant valorisation du métier et savoir-faire acquis, transmission et générosité.